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Ultimate November 21 et Ultimate Summer 22 sont deux challenges que je me suis lancée en planifiant un mois, puis un été sans réseaux sociaux.
Les défis ont été relevés et mon bilan est extrêmement positif !
Sommaire
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Les bénéfices retirés
Soulagement
Le voile d’une pression (imposée par moi-même !) s’est levé : "aaaah, je n’ai plus à préparer de contenu régulièrement sous peine d’être péjorée par l’algorithme (ce qui était de toute façon le cas… !)" ai-je soupiré de soulagement le premier matin.
Cette insidieuse pression digitale était décidément bien plus sournoise que ce que je voulais bien m’avouer !
Soul Food
J'ai récupéré le temps perdu sur les réseaux pour nourrir mon âme. Pratiquante accomplie de l’art du Far Niente (le faire-rien) de temps à autre, il est très rare que j'en arrive à m’ennuyer. Toutefois, - mon plan bien ficelé - je m’étais préparée une liste d’activités à réaliser au cas où, prise de panique, j’aurais un blanc ! Fun fact : j’ai finalement lu d’autres livres, travaillé d’autres projets photos, suivi d’autres formations que ce qui était prévu sur ma liste !
Comme quoi : les possibilités de s’accomplir sont infinies 😊 Elles n'attendent que vous !
Retour au corps
J’ai beaucoup plus bougé (marché, dansé, nagé) que d’habitude. Et oui, ces réseaux sociaux sont des pièges à stagnation.
Tout le monde en conviendra : rester immobile est le meilleur moyen d'aller nulle part. Ainsi, aussi paradoxal que cela puisse sembler : si vous voulez de l'action dans votre vie, lâchez votre mobile !
Amélioration de l’humeur
J’ai trouvé mon humeur globalement plus enthousiaste qu'à l'accoutumée, sans raison apparente ! Mes activités annexes étant inspirantes, je ne sais pas si cela provient de ces deux facteurs combinés, ou seulement de la détox, ou seulement du fait d'être hautement inspirée. De futures détoxs me le diront sans doute.
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Le gros désavantage
Coupure d’avec le bon
Sur les réseaux, comme partout, il y a du très très mauvais (raison de ma pause !) mais il y a aussi du très très bon !
L’inconvénient lorsque l’on décide de rompre la connexion, c’est que l’on se coupe de tout, et malheureusement du bon par la même occasion.
Aussi, je recommande l'inscription aux newsletter des personnes ou de l'actualité qui vous fait vraiment vibrer.
— 3 —
L'effet "Nez dans le guidon"
C'est seulement à la reprise de mon activité numérique que j'ai été ébahie (voire horrifiée) de constater l'impact de la comparaison sociale à l'oeuvre sur ces plateformes, moi qui me sentais plus ou moins épargnée par ce phénomène ; en effet, mon cortex pré-frontal a depuis longtemps terminé sa maturation / je suis formée en psychologie / je me suis activement renseignée sur la consommation numérique / j'ai une bonne capacité de discernement / je sais prendre du recul / mon identité est construite. ET POURTANT ! malgré tout cela, l'espace d'un instant, je me suis quand même surprise à me comparer lors de ma reconnexion...
Comme quoi, quand on a le nez dans le guidon depuis trop longtemps, les frontières de l'inacceptable s'estompent. Aussi, le documentaire ci-dessous est à visionner comme piqûre de rappel !
ARTE | "Instagram : la foire aux vanités"
Documentaire d'Olivier Lemaire (France, 2022, 1h27mn)
Si vous êtes parents d'enfants ou d'ados en plein développement et que vous vous sentez un chouilla largués face à ce sujet, le site jeunes et medias saura probablement vous apporter des éléments de guidance.
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Conclusion
Cette expérience fort enrichissante me conduit à revoir mon utilisation et ma présence sur les réseaux.
Mon prochain défi consistera donc à prévenir les potentiels glissements - car maintenant j'en suis sûre, ces réseaux sont de véritables traquenards - et à trouver une formule qui me convienne :
en publiant aussi vite que possible mais aussi lentement que nécessaire,
en étant plus sélective,
en divorçant le couple téléphone mobile ↔ réseaux sociaux.
Et vous ?