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Microbiote & Cerveau

Dernière mise à jour : 22 sept. 2023

Nos bactéries intestinales aux commandes de notre vie ? |


légumes vs chips


Manger est, à priori, un acte vital. La nourriture que nous ingérons réapprovisionne notre organisme en énergie pour bouger, penser, ou tout autre mécanisme qui préserve notre bon fonctionnement, avec l’objectif de nous maintenir en vie. Ça, c’est en théorie !


La nature de ce que nous mangeons influence toute une série de processus à l’œuvre au sein de notre corps. En pratique donc aujourd’hui – en réponse à notre style de vie effréné –, l’offre en matière de nourriture rapide et transformée est devenue omniprésente. Est-ce que nos nouvelles habitudes alimentaires nous ont métamorphosé, et si oui comment ?


Zoom sur les conséquences de nos choix alimentaires !


[N.B. : Dans ce texte, le genre masculin est utilisé comme générique dans le seul but d’alléger le texte.]



Sommaire




— 1 —

Le ventre


Étymologiquement, « ventre » vient du latin ventĕr et fait référence à l’abdomen, l’estomac, les intestins, l’utérus… large dénomination pour désigner tout ce qu’inclut cette zone plus ou moins étendue et centrale de notre corps.


Énergétiquement, la vie circule par le ventre. On donne la vie par le ventre. On respire par le ventre. Il est à l’origine du flux vital qui circule en nous, le fameux Chi de la tradition chinoise.


Émotionnellement, notre ventre est un épicentre ! Alors que le cœur, les poumons, le foie et d’autres organes de notre tronc sont protégés par les côtes, la majeure partie de notre ventre est à nu, vulnérable ! Son extrême sensitivité est également due au fait que notre tube digestif est constitué de plusieurs centaines de millions de neurones, formant le système nerveux entérique.


Notre ventre est un vrai monde en soi ! En effet, en sus des cellules nerveuses, il abrite la plus grande quantité de cellules immunitaires après la rate. Et last but not least, il est également peuplé par un nombre astronomique de bactéries, entre 10 mille à 100 mille milliards. A l’instar de notre empreinte digitale, l’empreinte de notre microbiote est totalement unique et personnelle !


Au sein du microbiote, quel rôle joue nos bactéries, qu’est-ce qui les influence, comment en prendre soin ? Réponses ici → Microbiote, les fabuleux pouvoirs du ventre | ARTE ⤵️




— 2 —

La communication ventre ↔ tête


La découverte et la domestication du feu a joué un rôle majeur dans notre évolution. En cuisant nos aliments, nous avons économisé une grande partie de l’énergie dévouée à la digestion et l’avons rendue disponible pour le développement de notre encéphale.


Même si à priori le rôle de nos deux « cerveaux » – l’encéphale et l’intestin – diverge, il n'en reste pas moins qu'ils partagent de nombreuses similitudes. Ils sont connectés et communiquent constamment au travers du nerf vague ; autrement dit, ils s’influencent mutuellement.


Par exemple, on sait que 95% de notre sérotonine est produite dans notre ventre. Ce messager chimique est indispensable pour notre bon transit intestinal mais il affecte également notre humeur.


La découverte de ce lien direct entre cerveau et intestins a remis en question l’origine des maladies psychologiques et nerveuses (dépression, maladie de Parkinson) : ces dernières ne naîtraient-elles pas dans le ventre ? Cette hypothèse anime la recherche et offre des perspectives de soin intéressantes.


Comment les bactéries qui nous colonisent interagissent-elles avec nos cellules et influencent nos émotions et notre comportement ? en savoir plus → Le ventre, notre deuxième cerveau! | ARTE ⤵️




— 3 —

Alimentation & cerveau


La recherche a prouvé que la santé de nos neurones est en partie fonction de la qualité et la diversité des aliments que nous mangeons, facteur déterminant sur l'état de notre microbiote.


Plusieurs études démontrent que notre humeur, nos émotions, nos pensées, nos décisions sont influencées par la composition de nos repas.


Gare donc aux excès et aux carences alimentaires ! Exemples :

> Un régime trop riche en sucre et en mauvaises graisses provoque une réponse inflammatoire capable de se propager jusqu'aux neurones.

> Un apport insuffisant en oméga 3 (bonnes graisses) réduit la souplesse de cellules nerveuses, réduisant l'efficacité de leur communication entre elles.

Il existe donc une corrélation entre la nature de ce que nous mangeons et la qualité de nos fonctions cérébrales.


explications en détailsBien nourrir son cerveau | ARTE ⤵️




En conclusion, il n'existe pas de régime alimentaire miracle mais il est des principes clé à connaître en matière de do&don't. Leur application vous appartient !


Une chose est cependant certaine : si vous souffrez de problèmes de santé, votre alimentation est un facteur déterminant à investiguer en vue d'un retour à l'équilibre.



 

Aller plus loin


Bibliographie

📖 Bernheim, P., & Golay, A. (2019). J’ai envie de comprendre... Le cholestérol. Planète santé. commander 📖 Davaris, S., & Philippe, J. (2019). J’ai envie de comprendre… Mon alimentation et ses effets. Editions Planète santé. commander

📖 Enders, G. (2015). Le charme discret de l’intestin : Tout sur un organe mal aimé. Actes Sud.

📖 Festy, D. (2010). Tout vient du ventre (ou presque). Leduc.s Ed.


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